Des besoins logistiques toujours plus importants

le marché des solutions pour la supply chain en france

L’essor du e-commerce, facteur-clé pour le secteur

À près de 149 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France en 2022, en hausse d’environ 14 % sur un an, le commerce en ligne affiche un dynamisme soutenu. Il représente aujourd’hui 12,5 % du commerce de détail. En 2015, le marché atteignait 65 milliards d’euros.

Le volume de transactions comme le nombre de sites marchands ne cessent de progresser, indiquant la consolidation de cette tendance accélérée lors de la crise sanitaire de Covid-19. Ce développement de l’e-commerce s’effectue dans une multitude de domaines, des biens manufacturés aux courses ou encore à la restauration (livraison à domicile, click & collect…).

L’essor de ce canal de vente renforce les besoins logistiques, tant au niveau de l’installation d’entrepôts de grande taille que d’unités de stockage plus petites, situées à proximité des zones desservies pour la gestion du dernier kilomètre. Ce rôle-clé de la logistique s’inscrit dans le phénomène d’émergence des plateformes, acteurs à présent incontournables pour des pans importants de l’économie. Accroissant les besoins en logistique, elles en optimisent également les flux par la coordination des différents intervenants. De nouvelles approches se mettent en place, comme le “ship from store” (expédition depuis un magasin).

Le maillon essentiel du commerce maritime

Le transport par voie maritime constitue un élément de premier plan dans la logistique mondiale.

  • 90 % du commerce passe par la mer ;
  • c’est également le cas de 85 % des échanges extérieurs français ;
  • la France compte 66 ports de commerce ;
  • Le Havre en représente le principal pour les porte-conteneurs ;
  • Marseille s’avère quant à lui le 3ème port européen pour les hydrocarbures ;
  • les ports français restent toutefois en retrait par rapport à leurs homologues chinois (6 des 10 premiers ports mondiaux), néerlandais (Rotterdam), belges (Anvers) et allemands (Hambourg) ;
  • le port du Havre n’arrivait ainsi qu’à la 9ème place parmi les ports européens en 2020 (6,7 % du marché mondial en 2021, + 0,2 %) ;
  • toutes activités confondues, le domaine maritime devrait représenter 3 000 milliards de dollars à l’horizon 2030, soit un doublement depuis 2011 selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE)

Une volonté de relancer le fret ferroviaire

Le gouvernement souhaite favoriser le développement du transport de marchandises en train, et a affecté plusieurs enveloppes budgétaires en ce sens. Un objectif de doublement de la part modale du fret ferroviaire à l’horizon 2030 a été fixé en 2021.

Plan de relance, aides additionnelles, programme d’investissement spécifique… au total, environ 1,35 milliard d’euros sont ainsi consacrés au renforcement du fret ferroviaire, dont 300 millions pour la période 2021-2024.

Cette relance se décline en huit axes, allant de la construction de terminaux multimodaux à l’aménagement des réseaux fluviaux en passant par le développement de nouvelles lignes et la mise en place de projets ferroviaires au niveau des grands ports de commerce (pour un montant total de 140 millions d’euros). Une enveloppe de 85 millions d’euros a par ailleurs été dévolue à la digitalisation.


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