Les services de réparation de vélos électriques se développent

marché du vélo électrique en france

Le marché de la réparation de vélos grandit en France

L’essor des VAE, combiné à un parc toujours important de vélos classiques, a conduit à l’expansion des services de réparation en France. Ces derniers sont déjà bien présents chez les distributeurs de deux-roues, qu’il s’agisse des grandes surfaces multisport (Decathlon) ou d’électronique (Fnac Darty), de la grande distribution (Monoprix) ou encore des magasins spécialisés dans les vélos ou la mobilité électrique, comme Altermove et les boutiques indépendantes.

Le secteur voit par ailleurs l’émergence d’acteurs spécialisés dans la réparation, en général de vélos standards comme électriques. Ils peuvent néanmoins se focaliser parfois sur les VAE, tandis que d’autres sont ouverts à d’autres engins de déplacement personnel tels que les trottinettes.

Certains acteurs misent sur des réparateurs salariés pour effectuer les réparations, d’autres faisant au contraire le choix de travailleurs indépendants.

Les grandes enseignes nouent par ailleurs des partenariats afin de bénéficier de l’expertise d’acteurs spécialisés.

Tous font cependant face à une pénurie de main d’œuvre nuisant à leur capacité à répondre à une demande en forte hausse, les surfaces dévolues à la réparation dans les ateliers s’avérant parfois aussi insuffisantes.

Les cafés vélos et les associations de réparation, des acteurs complémentaires et concurrents des entreprises

  • Un phénomène qui prend de l’ampleur dans les grandes villes françaises : la naissance de “cafés cyclistes”, établissements combinant débit de boisson, petite restauration, réparation de vélos et vente de pièces détachées. Ils permettent également d’échanger entre cyclistes. Le Musette à Bordeaux, le Café du Cycliste à Nice ou encore la Cyclerie Café à Poitiers sont des exemples de ces nouveaux lieux de vie mêlant cyclisme et activités traditionnelles des bars et restaurants.
  • De nombreux organismes associatifs offrent par ailleurs des services de réparation de vélos, recourant à des bénévoles ou à des salariés.
    Financés en partie par les cotisations des membres, ils rassemblaient plus de 80 000 adhérents en 2016. Le paiement de l’abonnement permet de bénéficier des services de l’association.
    Ces structures mènent d’autres actions pour équilibrer leur budget, comme les ventes de vélos, des prestations auprès de collectivités ou d’entreprises ainsi que les campagnes de dons.
  • Ces différents acteurs font vivre et renforcent la pratique et l’écosystème du vélo dans sa globalité, mais peuvent aussi constituer une forme de concurrence avec les entreprises de réparation. Les cafés vélos apportent une offre différenciante, axée sur la convivialité, tandis que les associations, outre leur vocation sociale, sont en mesure de proposer des tarifs très bas par rapport aux acteurs privés.

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