Les tendances favorables au développement du marché du diagnostic médical

marché du diagnostic médical en France

Encore fortement atomisé, le secteur du diagnostic médical en France conserve un potentiel important en termes d’opportunités pour de nouveaux entrants.

La liste des facteurs qui contribuent au développement actuel de nouvelles solutions de diagnostic médical sur le marché.

  1. L’aboutissement de recherches parfois anciennes (plus de dix ans de travaux) permet de faire émerger des solutions opérationnelles et commercialisables.
  2. Les avancées dans le numérique et l’intelligence artificielle, transverses à de nombreux secteurs, se diffusent également dans le domaine médical.
  3. Le vieillissement de la population tend à accroître les besoins dans le suivi et le diagnostic médical, les personnes âgées constituant une catégorie particulièrement à risques.
  4. Le développement du dépistage du fait de campagnes dédiées récurrentes (notamment pour le cancer du sein) augmente la demande en outils de diagnostic.
  5. L’ouverture des données de santé, lancée fin 2013, représente en outre une initiative favorable à la création de solutions, en particulier algorithmiques, dans le secteur médical. Cette politique publique a abouti à la mise en place du Système national des données de santé (SNDS) en 2017, centralisant les données des administrations publiques afin de les mettre à disposition des porteurs de projets.

  


Les SATT, un réseau important pour le passage des technologies des laboratoires aux applications commerciales

Créées au début des années 2010 via le Programme d’investissements d’avenir, les Sociétés d’accélération de transfert de technologies (SATT) sont à présent au nombre de 13 en France, et facilitent la diffusion des technologies développées par les centres de recherche publics.

Disposant d’un budget de plus de 850 millions d’euros, elles sont réparties sur une grande partie de l’Hexagone tandis que la région parisienne en concentre trois.

Début 2019, elles avaient investi plus de 330 millions d’euros dans des projets de recherche, avaient déposé près de 3 000 brevets et avaient participé à la création de 370 start-up.

 

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