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Vous trouvez ici tous les articles de notre blog en relation avec l’information stratégique, les sources d’information économique et sectorielle, l’intérêt des sources fiables pour la veille sur les marchés. Consultants, responsables marketing, chargés de veille, professionnels de l’information, personnels des bibliothèques en BU et écoles de management, enseignants-chercheurs : c’est pour vous !

Statistiques et ressources numériques.
Bibliothèque numérique, médiathèque, infothèque, learning center, learning hub… Les bibliothèques des Écoles de Management et des universités mettent à disposition de leurs publics une sélection de ressources numériques utiles dans le cadre des programmes de formation et contribuent au développement des compétences informationnelles des étudiants, des enseignants-chercheurs et des doctorants. Parmi les défis à relever, ces bibliothèques doivent faire l’acquisition des bonnes ressources, c’est-à-dire celles qui seront suffisamment utilisées pour témoigner de leur intérêt et de leur adéquation avec les attentes des usagers.

Afin de mesurer les usages, les statistiques fournissent des données quantitatives particulièrement stratégiques. Les informations qu’elles proposent (nombre de requêtes et nombre de sessions notamment) sont des indicateurs qui permettent de connaître l’adéquation avec les besoins des usagers et bien entendu de constater le rapport entre le budget investi et les usages effectifs (le fameux coût au clic…).
Aussi le challenge est grand – et passionnant ! – pour les bibliothèques :
– Proposer les bonnes ressources numériques : celles qui seront utilisées et utiles aux succès des étudiants
– Donner toutes leurs chances aux ressources mises à disposition des publics
– Et ainsi, utiliser (et  conserver) le budget alloué à ces ressources
Dans cette optique, les démarches mises en œuvre par les bibliothèques peuvent être identifiées comme de réelles stratégies marketing, dont nous avons repéré 4 points essentiels à surveiller.

1. Ressources numériques : concevoir une offre orientée « utilisateur »

Cela peut paraître évident… Mais il semble toutefois utile de rappeler que les produits et les services documentaires ont tout à gagner à être pensés comme des produits marchands, c’est-à-dire dont la conception doit partir de l’analyse des besoins et des pratiques des cibles. En d’autres termes, pour que les statistiques d’utilisation soient bonnes, les ressources doivent être adaptées aux besoins en information et aux pratiques des enseignants-chercheurs et des étudiants. Concernant la sélection des ressources numériques, celle-ci ne sera efficace qu’à travers un dialogue permanent avec les usagers. Si l’étude des besoins est une étape indispensable en amont, elle est aussi à prolonger sur la durée afin de percevoir (si possible à temps !) une éventuelle mutation attentes. Aussi, les enquêtes de besoins et de satisfaction tiennent une place importante dans les actions menées.

En outre, la veille professionnelle des équipes permet sans aucun doute de compléter les données recueillies auprès des publics, et ainsi d’affiner la politique d’acquisition de l’établissement. Cette dernière prend d’ailleurs un sens aigu à l’heure du digital et se doit d’être en adéquation avec les mœurs des usagers. En effet, au regard des modes de vie des digital native, de leur pratique d’Internet et de leur rapport à l’information, l’offre se doit d’être totalement accessible pour être régulièrement utilisée. Permettant à chacun de s’informer et de mener des recherches où et quand il le souhaite, l’accès aux ressources numériques 7 jours sur 7 et 24h/24 grâce aux serveurs distants n’est plus à démontrer. Également, lorsqu’elle est possible, la recherche fédérée (ou recherche multi-bases) est un atout à utiliser pour séduire des usagers qui ont parfois du mal à faire face à la diversité de l’offre numérique et qui peinent à utiliser des techniques de recherche autres que l’usage quotidien des moteurs de recherche en ligne. Dans ce sens, les bibliothèques renforcent leurs services (notamment pédagogiques) et fournissent de véritables prestations professionnelles aux enseignants-chercheurs.

2. Développer des services liés à l’offre numérique (formation, aide, accompagnement)

Au-delà de la conception d’une offre bien calibrée et dont les accès sont optimisés, la démarche marketing mise en œuvre par les bibliothèques incite au développement de services proposés aux usagers. Ayant pour principales vocations la formation et l’accompagnement à l’utilisation des ressources, ces services nous intéressent particulièrement comme éléments favorisant l’augmentation des statistiques d’usages. Guides méthodologiques, présentations, vidéos, tutoriels, ateliers documentaires, tchat de type « Ask a Librarian », renseignements, conseils et accompagnements personnalisés sur rendez-vous… Les services sont variés et complémentaires pour que les usagers connaissent les ressources (nature, contenus, couverture, utilité) et les utilisent correctement (stratégies et techniques de recherche, analyse des résultats…).

L’offre de formation reste un maillon central dans les actions à destination des usagers. Dispensées à la rentrée, proposées ponctuellement et possibles à la demande en cours d’année, les actions de formations offrent de nombreux avantages : présentation et sensibilisation aux ressources, formation à la recherche d’information en général et sur une sélection de ressources, conseils, mise en place d’un lien avec les usagers. Autant d’efforts utiles pour éviter l’insatisfaction qui engendrerait la fuite des usagers vers des recherches infructueuses sur des moteurs de recherche grand public et donc la baisse des statistiques d’utilisation des ressources…

3. Communiquer, promouvoir, fidéliser

Soutenus par des outils pédagogiques modernes, les services proposés s’appuient nécessairement sur une communication réfléchie. En effet, dans la définition de la stratégie marketing, l’élaboration du plan de communication a un rôle capital. Ici l’objectif est clair : promouvoir l’offre et fidéliser les usagers. Supports print et numériques efficaces, publication d’informations pratiques et de contenus rédactionnels sur le portail et via les réseaux sociaux (planning éditorial), newsletters… La visibilité de l’offre – et notamment de l’offre numérique – est un défi majeur à relever pour les équipes. A cet égard, s’adapter pour être là où se trouvent les usagers s’avère indispensable, en complément d’une présence physique toujours essentielle au sein même de la bibliothèque.

Capables de distinguer les différents types d’usagers, les bibliothèques ont tout à gagner à communiquer différemment avec un enseignant-chercheur, un étudiant ou un doctorant. En effet, au-delà de la promotion de l’offre, la fidélisation par une communication personnalisée est un moyen opportun pour booster les statistiques d’utilisation des ressources sur la durée.

4. Utiliser son réseau

Quoi de mieux que de se servir de l’expérience (réussie !) des autres ? En matière de marketing documentaire, la mutualisation des pratiques a toute sa place. Le développement de l’entraide au sein du réseau professionnel peut s’avérer être une option payante. Échanges de bonnes pratiques, partage de matériaux pédagogiques, mutualisation de la veille sur les ressources… Cette collaboration peut aussi être étendue aux prestataires. À travers diverses interventions, formations et documents de communication, ils peuvent être des partenaires utiles dans la promotion des ressources et dans la médiation auprès des publics pour favoriser la bonne utilisation des ressources.

Et vous, où en êtes-vous concernant ces 4 points de vigilance ?

La presse professionnelle est au service de l’information sur les marchés et les secteurs d’activité.
Créer une étude sectorielle nécessite deux grandes phases de travail : la collecte des données et des informations puis leur analyse. Précisément, il s’agit d’étudier un marché pour en comprendre l’état de santé, en repérer les mutations, les stratégies innovantes et les tendances, enfin en décrypter le jeu concurrentiel. Ainsi les informations recherchées concernent principalement la description du marché (nature, taille, cibles, acteurs), son évolution, le comportement des consommateurs (motivations, attitudes, critères de choix), les caractéristiques des canaux de distribution et enfin l’examen de la concurrence et de sa stratégie.

Puisqu’elles en constituent le socle, les informations collectées tiennent une place primordiale dans la réalisation d’une étude. Et si beaucoup d’informations sont accessibles en apparence, les problématiques inhérentes à leur sélection surgissent toujours, à savoir leur fiabilité, leur pertinence et leur fraîcheur. Dans ce contexte, la presse professionnelle (ou presse sectorielle) est une source particulièrement adaptée et à privilégier.

Des apports essentiels

Créée pour les décideurs et les cadres dirigeants, la presse professionnelle apporte des éléments essentiels et à forte valeur ajoutée pour la réalisation d’études sectorielles de qualité.

  • L’actualité. Les revues professionnelles se font l’écho des dernières nouvelles concernant les secteurs qu’elles couvrent. Elles signalent l’actualité et les derniers chiffres du marché, les tendances de consommation du moment, les dernières innovations, l’évolution de la réglementation, les comptes-rendus des manifestations du secteur (salons, conférences),  les débats et les préoccupations des intervenants. Les articles abordent les questions d’un point de vue actuel. Aussi, ils sont nettement plus à jour que la majorité des autres sources parues sur le même sujet.
  • Une vision concrète du marché. Les revues professionnelles apportent un éclairage concret sur la manière dont les choses se passent en entreprise. Les retours d’expérience et leur analyse par les experts facilitent l’identification des bonnes pratiques sur une problématique similaire à celle du lectorat. Les entretiens, tribunes et autres témoignages des acteurs du secteur offrent un regard réaliste et permettent de connaître leur vision du marché à plus ou moins long terme.
  • La fiabilité des sources. Outil hautement stratégique, l’étude sectorielle s’appuie sur des sources fiables. Les publications professionnelles utilisées dans les études sont sélectionnées car elles répondent à des critères précis. Par exemple, elles émanent d’éditeurs de référence, reconnus par les pairs, traitant les sujets de manière rigoureuse, proposant des informations appropriées à l’objectif poursuivi et adaptées au lectorat.
  • Le repérage des tendances et des mutations. La surveillance et l’analyse de la presse professionnelle, telle que nous l’envisageons chez IndexPresse, apporte un avantage notable en terme de veille économique. En effet, l’analyse quotidienne des publications de multiples secteurs d’activité engendre une base de connaissance solide et transversale. Elle permet notamment de repérer les tendances, les mutations et l’émergence de marchés ou segments de marché en temps réel. En outre, les informations identifiées dans une revue sont parfois utiles à d’autres secteurs, notamment sur des sujets transversaux (sujets de gestion et de management par exemple).

Autrement dit, les revues professionnelles abondent d’informations fraîches, fiables et pertinentes sur les marchés et les entreprises.

A noter : Selon un sondage de l’Ifop réalisé en 2016, la presse professionnelle tend à se faire une place de plus en plus indispensable dans le quotidien des actifs. Elle est le deuxième moyen de s’informer sur leur secteur d’activité ou leur profession, derrière les sites web spécialisés. Parmi les qualités citées : le suivi de l’actualité, la qualité de l’information produite (92 % des interrogés), la crédibilité et la fiabilité (91%). En lire plus sur ce sondage

Les études sectorielles et économiques sont d’une grande aide pour la prise de décision en entreprise. Améliorer ses résultats, investir, développer de nouvelles activités… Pour gérer l’entreprise, vos dirigeants et consultants sont confrontés au quotidien à des choix stratégiques, tactiques et opérationnels. Et ils doivent en assumer les risques dans un environnement économique en mutation permanente, où l’enjeu est de s’adapter et d’anticiper. Leurs décisions engagent l’entreprise sur le long terme, et bien souvent des investissements importants.

Le rôle fondamental de l’information dans la prise de décision

En entreprise, la place centrale de l’information  dans le processus de décision n’est plus à démontrer. Identifier la dynamique des marchés, cerner les tendances émergentes, repérer les stratégies innovantes, décrypter le positionnement concurrentiel des forces en présence, déceler les comportements des clients ou encore détecter les points de vigilance… Les besoins en information sont nombreux en ce qui concerne la surveillance du marché et de l’environnement concurrentiel de l’entreprise. Dans cette démarche stratégique, disposer d’une information pertinente répond à des exigences essentielles : réduire l’incertitude, pouvoir choisir, prendre des décisions et agir dans la bonne direction, et au bon moment.

Comment proposer des informations fiables à ses collaborateurs ?

Comment s’organise la collecte de l’information en entreprise ? Où et comment s’informer ? De quelles informations faut-il disposer ? A quel coût peut-on se procurer de l’information ? Que l’on soit une PME ou grande entreprise, les moyens (humains et financiers) vont nécessairement varier. Mais les difficultés rencontrées par les chargés de veille économique sont souvent les mêmes : prioriser la sélection des sources et démontrer l’intérêt des informations qu’elles achètent. L’enjeu est clair : avoir la confiance de ses collaborateurs.
L’information et les données chiffrées n’ont jamais été aussi accessibles en apparence. Oui mais pourtant, la réalité est bien différente… La surabondance de l’information a modifié l’enjeu même de la recherche d’informations : le défi n’est plus de chercher de l’information, mais de la trier, d’identifier les bonnes sources et de juger de leur fiabilité et de leur fraîcheur. La crainte étant de passer à côté de l’information pertinente. Mettre à disposition de ses collaborateurs et de sa direction des informations à visée stratégique engage donc une grande responsabilité !
Dans ce contexte, la sous-traitance à des experts de l’information économique apporte un gage de fiabilité aux entreprises. Les prestataires du marché sont garants d’une information fiable et objective. En effet leurs préoccupations quotidiennes résident dans le repérage, la collecte et l’analyse de sources utiles aux entreprises pour être à la pointe de l’information économique, tout en veillant à exclure les données obsolètes ou partielles.

Pourquoi intégrer des études sectorielles et économiques dans sa veille économique ?

Dans une démarche de veille économique, l’externalisation de tout ou partie des processus de veille offre des avantages en termes de coût, de temps et d’expertise. Conçues à partir des méthodes de travail éprouvées, les études sectorielles et économiques sont des outils créés pour éclairer les dirigeants de manière optimale et les aider à comprendre rapidement les enjeux.  Ainsi, quand une entreprise fait appel à un prestataire d’études, elle dispose d’une expertise qui englobe plusieurs aspects :

1. Une expertise liée au sourcing. Celui-ci est optimisé par le travail de veille quotidienne et par l’abonnement à des sources et bases de données professionnelles auxquelles les entreprises n’ont souvent pas accès. Grâce à la variété des secteurs suivis, les prestataires d’études disposent d’informations identifiées pour leur intérêt stratégique, évitant ainsi aux entreprises de se noyer dans une information brute surabondante.

2. Une expertise liée à l’analyse de ces sources.  Les études sont élaborées par des prestataires pour les décisionnaires, et sont structurées afin mettre en perspective les informations essentielles. Les experts chargés d’études capitalisent sur leur expérience et leur connaissance des marchés et des secteurs économiques.

3. Un regard objectif.  Les études fournissent des informations argumentées pour étayer la réflexion et permettent aux dirigeants d’aller au bout de la réflexion en s’appuyant sur des informations tangibles. Elles évincent aussi les idées reçues qui peuvent nuire à la réflexion…

Et bien entendu, nous savons tous que la collecte et l’analyse d’informations sont toujours très chronophages !  L’externalisation permet aux collaborateurs de ne pas perdre du temps et de se focaliser pleinement sur d’autres tâches. Et par la même de maîtriser les coûts.

Et vous, comment procédez-vous pour aider vos dirigeants dans leurs décisions stratégiques ?