ÉVOLUTION ET ENJEUX DU MARCHÉ DE LA DISTRIBUTION DE PARFUMS ET COSMÉTIQUES EN FRANCE
(97 pages)
Les parfums et cosmétiques représentent en France une solide industrie, avec une croissance moyenne de 3,4 % par an depuis 2010.
La demande est toujours aussi forte. Les ménages français consacrent chaque année 7,3 % de leur budget à leur apparence physique, soit environ 3 000 euros.
La part du budget consacrée aux soins et biens personnels (coiffure, rasoirs, parfums et produits de beauté) a augmenté de manière constante depuis 1960, à l’inverse du poste vêtement qui, lui, a fortement diminué.
Alors que la crise de Covid-19 a créé des remous et entraîné une baisse des ventes conjoncturelle, le marché de la distribution de parfums et cosmétiques en France se retrouve à un tournant stratégique.
Depuis 2016, les circuits traditionnels que sont les grandes et moyennes surfaces (GMS), la parfumerie sélective, les pharmacies et les parapharmacies ont tous accusé un repli inédit.
Plus vigilants quant à leurs dépenses, plus méfiants vis-à-vis des ingrédients contenus dans les produits et de plus en plus alertes sur les nouvelles tendances beauté, les consommateurs français ont été nombreux à se tourner vers les circuits alternatifs comme l’e-commerce, les solderies ou encore le hard-discount, dont les prix compétitifs ou l’engagement de proximité avec la clientèle ont renforcé l’attractivité.
Depuis 2019 les modèles en place ont bougé. Chaque circuit doit trouver les ressorts pour recruter et fidéliser les consommateurs.
Le numérique ouvre la voie à des innovations prometteuses. Mais la clé de la différenciation reste, et restera, l’expérience client.
