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Le marché du luxe, autrefois réticent à l’idée de s’ouvrir à la seconde main, embrasse aujourd’hui cette tendance avec enthousiasme, notamment dans l’univers de l’horlogerie. Confronté à la montée des préoccupations environnementales et économiques, ce secteur trouve dans l’occasion un moyen de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs tout en maintenant des ventes stables. Dans cet article, plongeons dans les dynamiques qui poussent ce marché à croître, ainsi que les enjeux auxquels il fait face.

Une opportunité économique et environnementale

Depuis quelques années, la seconde main est en plein essor, soutenue par des considérations à la fois économiques et écologiques. Pour les consommateurs, les montres de luxe d’occasion offrent la possibilité d’acquérir des pièces autrement inaccessibles à des prix compétitifs.

De plus, cet achat s’accompagne d’une réduction de l’empreinte carbone, en évitant la production d’un produit neuf. Cette dimension écoresponsable attire particulièrement les jeunes générations, qui y voient un moyen d’allier style et conscience environnementale.

Les plateformes de vente en ligne ont également permis de démocratiser cet accès à des pièces rares et précieuses.

Les marques horlogères se tournent vers l’occasion

Initialement réticentes par crainte de voir leur image ternie, les grandes marques de luxe horlogères investissent désormais massivement le marché de la seconde main.

Ce secteur prometteur permet non seulement de générer des ventes supplémentaires mais aussi de maintenir un lien avec une clientèle avide de rareté et d’authenticité.

Les plateformes spécialisées : nouvelles stars du marché

Le développement de la seconde main dans l’horlogerie a également donné lieu à l’essor de plateformes spécialisées. Ces plateformes se positionnent comme des intermédiaires clés dans le processus d’achat, offrant une garantie d’authenticité et une transparence dans les transactions.

Elles permettent également aux consommateurs d’accéder à un large éventail de marques prestigieuses.

Le marché du luxe de seconde main, et en particulier celui de l’horlogerie, est désormais un acteur incontournable de l’industrie. Porté par des motivations écologiques et économiques, il séduit une clientèle de plus en plus large et diversifiée. Les marques, autrefois frileuses, embrassent cette tendance, la transformant en un levier stratégique, tandis que les plateformes spécialisées consolident leur position en offrant des garanties d’authenticité et un accès à des pièces rares. Dans ce contexte, le marché de la seconde main dans l’horlogerie semble promis à une forte croissance pour les années à venir.


La méthanisation, une technologie visant à produire du biogaz à partir de matières organiques, connaît un essor considérable en France. Stimulée par des préoccupations environnementales et des enjeux de souveraineté énergétique, cette filière se structure et s’industrialise, malgré des défis et des controverses.

Une transition énergétique stratégique

La crise énergétique, accentuée par la guerre en Ukraine, a catalysé l’intérêt pour des sources d’énergie renouvelable comme le biométhane. Ce gaz vert, produit principalement à partir de déchets agricoles, offre une alternative décarbonée aux énergies fossiles.

En France, la production de biométhane a dépassé les prévisions, atteignant en 2023 l’équivalent de la consommation de 1,4 million de foyers. Les ambitions pour 2030 visent à doubler cette production, avec un soutien accru de l’Etat, notamment par des subventions et des ajustements réglementaires favorables​​.

Les enjeux et les controverses

Malgré ses avantages, la méthanisation suscite des débats, notamment en raison des nuisances olfactives et des risques environnementaux associés aux installations. Les digestats, résidus de la méthanisation, posent des questions sur leur impact potentiel sur les sols et les nappes phréatiques.

De plus, l’industrialisation croissante de la filière, avec l’implantation de grandes unités de production, alimente les tensions concernant l’utilisation des terres agricoles et l’accès aux matières premières. La concurrence pour les déchets organiques, autrefois peu valorisés, s’intensifie, ce qui impacte les prix et l’approvisionnement​​.

Diversification et avenir de la filière

La filière de la méthanisation se diversifie avec des projets variés, allant des grandes unités industrielles à la microméthanisation locale. Des entreprises comme TotalEnergies et Engie investissent massivement pour développer des capacités de production à grande échelle, tant en France qu’à l’étranger.

Parallèlement, des initiatives plus modestes, telles que la microméthanisation, offrent des solutions adaptées aux besoins locaux et permettent de réduire les nuisances environnementales. cette diversification est également marquée par le développement de technologies innovantes pour optimiser la production de biométhane et valoriser les co-produits tels que le co2​​.

La méthanisation se positionne comme une composante clé de la transition énergétique en France. Malgré les défis réglementaires et environnementaux, le secteur continue de croître et de se structurer, attirant des investissements importants et innovants. La réussite de cette filière dépendra de sa capacité à concilier les impératifs de production à grande échelle avec les préoccupations locales et environnementales.


L’Europe est en pleine transformation industrielle, déterminée à réduire sa dépendance aux technologies américaines et chinoises dans les domaines clés de la transition énergétique. L’implantation de gigafactories pour la production de batteries, de panneaux photovoltaïques et d’électrolyseurs pour l’hydrogène est au cœur de cette stratégie. Cet article explore les enjeux et défis de cette révolution industrielle en trois parties : les besoins massifs de production, la structuration de l’écosystème et les difficultés émergentes.

Un besoin croissant de production dans des secteurs stratégiques

La transition énergétique nécessite une augmentation significative de la production de batteries, de panneaux photovoltaïques et d’électrolyseurs pour l’hydrogène.

En Europe, la volonté de réduire la dépendance à l’égard de la Chine incite les gouvernements à promouvoir l’implantation de gigafactories sur le sol européen.

La Chine domine actuellement le marché mondial grâce à des économies d’échelle et à des subventions massives, captant une part significative de la chaîne de valeur des batteries et des panneaux solaires. Les projets européens visent à renforcer la souveraineté industrielle en développant des infrastructures locales capables de répondre à la demande croissante tout en intégrant des normes de production plus durables et moins polluantes.

Une structuration progressive de l’écosystème

Pour soutenir l’essor des gigafactories, l’Europe et la France mettent en place des politiques publiques ambitieuses. En France, le Plan Batteries lancé en 2018, intégré au plan France 2030, vise à développer une filière compétitive. Au niveau européen, des initiatives comme l’Alliance européenne des batteries et l’Airbus des batteries mobilisent des fonds considérables pour stimuler la recherche et la production.

La création d’un écosystème complet autour des gigafactories est cruciale. Cela inclut l’approvisionnement en matières premières, la transformation industrielle et le recyclage des métaux. En outre, la coopération avec des industriels et des centres de recherche permet de développer des innovations technologiques essentielles pour rester compétitifs.

Défis et obstacles à surmonter

Malgré l’enthousiasme autour des gigafactories, plusieurs défis subsistent. Le manque de personnel qualifié et l’absence d’expérience dans la fabrication de cellules de batteries en Europe ralentissent la montée en puissance des nouvelles usines.

Les incertitudes sur les évolutions technologiques et les marchés représentent un autre obstacle. La concurrence accrue, notamment des acteurs chinois, et la volatilité des prix de l’électricité compliquent la rentabilité des gigafactories.

En conclusion, l’Europe s’engage résolument dans le développement des gigafactories pour renforcer sa souveraineté industrielle et répondre aux défis de la transition énergétique. Bien que des obstacles subsistent, les politiques publiques et la coopération entre acteurs privés et publics posent les bases d’une nouvelle révolution industrielle sur le continent.


Le secteur de la banque privée en France connaît une transformation notable, stimulée par l’essor des nouveaux millionnaires, une clientèle entrepreneuriale en plein essor et l’attractivité financière de Paris renforcée par le Brexit. cet article explore les facteurs de croissance, les stratégies concurrentielles des acteurs et les innovations numériques qui redéfinissent ce marché dynamique et atomisé.

Un marché en plein essor

La croissance du nombre de millionnaires en France, passant de 2,79 millions en 2021 à 2,82 millions en 2023, et l’augmentation de la richesse des ménages aisés stimulent la demande pour les services de banque privée. Ces tendances sont renforcées par une politique fiscale favorable et la promotion de Paris comme centre financier post-Brexit.

Les banques privées se spécialisent en trois segments : gestion de patrimoine, gestion privée et gestion de fortune, chacun adapté à des seuils de richesse différents.

Stratégies concurrentielles variées

Le marché de la banque privée est caractérisé par une forte concurrence entre les grands groupes bancaires, les acteurs indépendants et les start-ups numériques. Les grands groupes, comme Crédit Agricole et Société Générale, utilisent leur solidité financière et leur réseau international pour attirer et servir une clientèle diversifiée. .

Les banques privées indépendantes mettent en avant une gestion personnalisée et une réactivité accrue grâce à des conseillers dédiés.

En parallèle, des stratégies de démocratisation émergent, comme celle de la banque belge Delen, qui propose des services de gestion standardisés pour une clientèle plus large.

L’impact du numérique

La digitalisation transforme le secteur de la banque privée, avec des offres hybrides et entièrement numériques répondant aux attentes d’une clientèle plus jeune et tech-savvy.

Des start-ups se positionnent également sur ce marché en plein essor, en proposant des solutions de gestion de patrimoine connectées et personnalisées.

La concurrence se diversifie avec des approches innovantes, comme celle de la suisse Alpian, qui offre des portefeuilles d’investissement personnalisés basés sur des questionnaires comportementaux.

La banque privée en France est un secteur en pleine mutation, porté par une dynamique de croissance et une diversité d’acteurs. Entre les grands groupes bancaires, les indépendants et les start-ups, les stratégies se multiplient pour répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus variée et exigeante. La digitalisation joue un rôle clé dans cette transformation, ouvrant de nouvelles opportunités pour les acteurs traditionnels et émergents du marché.


La tendance du bricolage ne cesse de croître en France et dans le monde. Dans cet article, nous allons explorer les différentes dynamiques qui sous-tendent ce marché, en passant par l’évolution de la demande, la structure du marché et les principales tendances qui le façonnent aujourd’hui.

Le marché mondial et français du bricolage

Le marché mondial du bricolage est en pleine expansion, avec une estimation de 850 milliards de dollars américains en 2021 et une croissance prévue à un taux annuel composé de 4,37% jusqu’en 2030. Principalement concentré en Amérique du Nord et en Europe, ce marché est dominé par les États-Unis, qui représentent près de la moitié de sa valeur. En Europe, la France occupe la troisième place après l’Allemagne et le Royaume-Uni.

En France, le marché du bricolage a connu une augmentation de 12% de son chiffre d’affaires en 2023. Cette croissance est soutenue par la reprise économique du secteur de la construction et l’engouement pour le « faire soi-même » (DIY).

Cependant, malgré cette hausse en valeur, les volumes de vente ont diminué, indiquant une possible tendance vers des produits de qualité supérieure ou une hausse des prix.

Profil et typologie des consommateurs

Les consommateurs de bricolage en France sont variés. En 2023, 49% des hommes et 39% des femmes s’adonnaient au bricolage, avec une forte participation des jeunes adultes de 18 à 34 ans.

Les consommateurs se divisent en trois principaux profils : les bricoleurs exclusifs, les bricoleurs et décorateurs, et les décorateurs exclusifs.

Le prix reste un facteur déterminant pour l’achat de produits de bricolage..

Tendances du marché et impact du télétravail

Le télétravail a significativement influencé la demande en bricolage. En 2020 et 2021, de nombreux Français ont réalisé des travaux pour améliorer leur espace de vie, notamment leur bureau à domicile.

Par ailleurs, la tendance du DIY et des achats d’occasion gagne en popularité. L’achat de matériaux de seconde main reflète une prise de conscience environnementale croissante et une volonté de réduire la consommation.

Enfin, la rénovation énergétique s’annonce comme un moteur de croissance pour le marché du bricolage.

En conclusion, le marché du bricolage est porté par des dynamiques variées, allant de la reprise économique et du télétravail à l’essor du DIY et de la rénovation énergétique. Ces tendances reflètent non seulement des préoccupations économiques et environnementales, mais aussi un intérêt croissant pour l’autonomie et les compétences pratiques.


L’aromathérapie, une branche de la phytothérapie utilisant les huiles essentielles, connaît un essor remarquable en France. En combinant les bienfaits naturels des plantes à des méthodes thérapeutiques ancestrales, cette pratique séduit de plus en plus de Français. Voici un aperçu de ce marché en pleine expansion, de son importance en Europe, de l’intérêt croissant des consommateurs et de la structure de son développement.

La France, leader européen de l’aromathérapie

L’industrie de l’aromathérapie connaît une croissance soutenue en Europe, avec la France en tête. Entre 2018 et 2022, la valeur de production européenne d’huiles essentielles a augmenté de 5,6%, malgré quelques fluctuations.

En 2022, la France a dominé ce marché avec plus de 300 millions d’euros de production. Les ventes d’huiles essentielles se concentrent principalement en pharmacie et parapharmacie, représentant 91% des ventes totales en 2022.

Ce secteur bénéficie d’une demande croissante pour des produits naturels et biologiques, un facteur clé de sa croissance continue.

La popularité des médecines alternatives en France

L’intérêt des Français pour les médecines alternatives, incluant l’aromathérapie, est en pleine expansion. En 2023, 37% des Français ont eu recours à l’aromathérapie pour se soigner. Un sondage montre que 70% des répondants ont une bonne image des thérapies alternatives, et 89% ont déjà utilisé des traitements alternatifs.

L’aromathérapie est particulièrement appréciée pour ses propriétés naturelles et son efficacité perçue avec peu d’effets secondaires. Les principales raisons d’utilisation des huiles essentielles incluent le traitement des troubles ORL, la prévention, le bien-être et la cosmétique.

Structure et développement du marché de l’aromathérapie

Le marché de l’aromathérapie en France est structuré autour de plusieurs canaux de distribution. Les pharmacies et parapharmacies sont les principaux points de vente, dominés par des marques comme Puressentiel et Pranarôm. Ces marques se distinguent par leur engagement envers la qualité, la naturalité et l’innovation.

Le circuit de la grande distribution, bien que représentant une part plus modeste des ventes, est en expansion avec des marques comme So’Bio étic. Aroma-Zone, avec son réseau de magasins spécialisés, illustre une stratégie de contrôle de l’expérience de marque et d’éducation des consommateurs.

La réglementation stricte, y compris les normes REACH et CLP, assure la sécurité et la transparence pour les consommateurs.


Les aliments pour animaux de compagnie connaissent une évolution significative ces dernières années, tant sur le marché mondial que français. Cet article explore les principales tendances, la demande croissante des consommateurs et les stratégies des entreprises pour répondre à ces nouvelles attentes.

Croissance mondiale et nationale

Le marché mondial des aliments pour animaux de compagnie est en pleine expansion. En 2023, il est évalué à 119,6 milliards de dollars et devrait atteindre environ 155 milliards de dollars d’ici 2028, avec un taux de croissance annuel composé (CAGR) de 5,10%. Cette dynamique est soutenue par l’augmentation de la population d’animaux de compagnie et leur humanisation croissante par leurs propriétaires.

En France, le marché suit cette tendance mondiale. Cependant, en 2023, une légère diminution en volume de -2,7% a été observée, malgré une augmentation de 18,8% en valeur due à l’inflation généralisée.

Analyse de la demande : premiumisation et hausse des dépenses

Les Français sont de grands adeptes des animaux de compagnie, avec 50% des ménages possédant un animal en 2022. Cette affection se traduit par une augmentation des dépenses consacrées à leur bien-être.

Une tendance marquante est la premiumisation de l’alimentation pour animaux. Les propriétaires considèrent de plus en plus leurs animaux comme des membres de la famille et sont prêts à investir dans des produits de meilleure qualité.

Structure et dynamique du marché : grands acteurs et nouvelles tendances

Le marché des aliments pour animaux est dominé par quelques grands acteurs tels que Nestlé Purina Petcare et Mars Petcare, qui représentent ensemble 67,3% du marché en 2021. Cependant, le marché voit également l’émergence de nouveaux acteurs et de startups innovantes qui se concentrent sur des niches spécifiques, comme les aliments personnalisés et à base d’insectes.

En conclusion, le marché des aliments pour animaux de compagnie est en pleine mutation, avec une croissance soutenue par l’augmentation des dépenses des propriétaires et une demande croissante pour des produits premium, naturels et écologiquement responsables. Les entreprises doivent continuer à innover et à s’adapter aux nouvelles tendances pour rester compétitives dans ce secteur dynamique​​.


Les lasers, longtemps considérés comme des outils de haute technologie réservés à des usages spécialisés, connaissent aujourd’hui une diversification et une adoption croissantes dans de nombreux secteurs. Grâce à des innovations continues et à un écosystème de recherche dynamique, cette technologie ouvre de nouvelles perspectives de marché. Cet article explore l’état actuel et les perspectives futures du marché des lasers en Europe et au-delà.

Une technologie mature aux applications multiples

Les lasers, développés depuis le milieu du XXe siècle, ont trouvé des usages variés dans des secteurs comme l’industrie, la médecine, la défense, et les communications. Ces faisceaux concentrés de lumière, basés sur les principes théoriques posés par Albert Einstein et les travaux de Charles Townes, sont utilisés pour la découpe de matériaux, le traitement médical, les instruments de mesure, et la transmission de données.

En ophtalmologie, les lasers permettent des interventions précises et rapides, tandis que dans l’industrie, ils sont essentiels pour la découpe et le traitement des surfaces.

Les innovations continues augmentent leurs performances et ouvrent de nouvelles opportunités de marché.

L’europe en tête de la recherche et de l’innovation

L’Europe, avec ses infrastructures de pointe et ses centres de recherche, se positionne en leader dans le domaine des lasers. Des projets comme l’infrastructure laser Apollon en France et l’Extreme Light Infrastructure (ELI) en Roumanie, Hongrie et République Tchèque démontrent l’avancée technologique du continent.

La France, avec ses projets Pétal et LMJ, ainsi que des acteurs comme Lumibird et Trumpf, montre une capacité d’innovation remarquable.

Des innovations diversifiées pour des applications futuristes

Les lasers continuent de trouver des applications nouvelles et prometteuses. Dans l’industrie, des entreprises comme Amfree et Novae développent des solutions pour la fabrication additive et le micro-usinage. La défense utilise des lasers pour des systèmes anti-drones, avec des acteurs comme Cilas en France et Lockheed Martin aux États-Unis.

Les LiDARs, basés sur la technologie laser, sont essentiels pour la conduite autonome et la robotique logistique. Les communications par laser, explorées par des entreprises comme Cailabs, offrent des perspectives de vitesse et de sécurité accrues.

Enfin, la fusion nucléaire par laser, développée par des start-ups comme Marvel Fusion, pourrait révolutionner la production d’énergie, offrant une alternative propre et efficace aux méthodes actuelles.

En conclusion, les lasers, bien qu’étant une technologie ancienne, n’ont pas épuisé leur potentiel. Grâce à des innovations continues et des applications diversifiées, ils restent au cœur de nombreuses avancées technologiques et industrielles, promettant un avenir lumineux pour cette technologie fascinante.


Avec l’essor de la santé et du bien-être au cœur des préoccupations mondiales, le marché du fitness ne cesse de croître et d’évoluer. De plus en plus de personnes s’engagent dans des activités physiques régulières, que ce soit dans des centres de fitness, à domicile ou via des applications connectées. Cette tendance globale se reflète également en France, où la demande pour des services de fitness diversifiés et adaptés à différentes populations est en hausse. Cet article explore les dynamiques de ce marché en pleine expansion.

Un marché mondial en expansion

L’industrie mondiale du fitness connaît une croissance robuste, atteignant une valeur de plus de 91 milliards de dollars en 2021. Cette expansion est principalement due à une sensibilisation accrue à la santé et au bien-être, ainsi qu’à l’augmentation des dépenses publiques et du revenu disponible.

Malgré un ralentissement en 2019 en raison de la crise sanitaire, le marché est en voie de reprise avec une prévision de croissance annuelle de 7,67% de 2023 à 2030. L’équipement de fitness représente une part importante de ce marché. Les États-Unis dominent ce secteur, suivis par l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Une demande croissante en France

En France, la pratique du fitness est en pleine expansion, motivée par des raisons de santé, de bien-être et d’esthétisme. En 2022, 43% des Français ont pris la résolution de faire plus de sport. Le fitness est le deuxième sport préféré des Français, après la course à pied.

Le nombre d’adhérents aux salles de fitness augmente. Les Français privilégient des critères comme les heures d’ouverture et le prix lors du choix d’une salle de sport.

La pandémie a également renforcé la pratique du sport à domicile, avec 22% des Français pratiquant régulièrement à la maison en 2023.

Des offres diversifiées et inclusives

Les acteurs du marché du fitness diversifient leurs offres pour inclure des populations souvent négligées, comme les seniors et les personnes handicapées.

Les salles réservées aux femmes, comme Lady Fitness et Curves, offrent un environnement sécurisé et personnalisé.

En parallèle, le marché de la nutrition sportive est en plein essor, avec des compléments alimentaires comme la whey, les BCAA et la créatine devenant populaires parmi les pratiquants de fitness. Des partenariats entre salles de sport et marques de nutrition sportive se nouent.

L’industrie du fitness continue d’évoluer avec des innovations technologiques, des offres spécialisées et une attention croissante à la santé et au bien-être, garantissant ainsi une croissance soutenue et diversifiée pour les années à venir.


Avec l’accélération de la transition énergétique, la demande en métaux critiques ne cesse de croître, mettant sous pression les approvisionnements mondiaux et exacerbant les tensions géopolitiques. Le cobalt, le nickel et les terres rares, essentiels à la fabrication des batteries de véhicules électriques et des énergies renouvelables, voient leurs prix s’envoler. Face à ces défis, le recyclage des métaux critiques apparaît comme une solution indispensable. Cet article explore les enjeux, les défis techniques et économiques, ainsi que les initiatives industrielles qui se mettent en place en France et en Europe pour répondre à ces besoins croissants.

La montée des besoins en métaux critiques

La transition énergétique engendre une demande exponentielle en métaux critiques tels que le cobalt, le nickel, et les terres rares. Ces matières premières sont essentielles pour la fabrication des batteries de véhicules électriques, des éoliennes, et des panneaux solaires. Face à l’augmentation rapide de cette demande, les prix des métaux s’envolent, et les tensions géopolitiques s’intensifient, menaçant la stabilité des approvisionnements.

Le recyclage des métaux critiques apparaît comme une solution incontournable pour répondre à ces défis, en permettant d’accroître la production tout en réduisant les impacts environnementaux et en renforçant la souveraineté des pays producteurs.

Les défis techniques et économiques du recyclage

Le recyclage des métaux critiques présente de nombreux défis techniques et économiques. Les processus actuels, tels que la pyrométallurgie et l’hydrométallurgie, sont encore énergivores et générateurs de rejets polluants. De plus, le manque de batteries en fin de vie freine le développement d’une filière de recyclage robuste.

Pour relever ces défis, les industriels se tournent de plus en plus vers la « black mass », une poudre de métaux obtenue par broyage des rebuts de fabrication de batteries. Cette matière première stratégique devrait représenter une part croissante de l’offre mondiale de cobalt, de lithium, et de nickel d’ici 2030.

Une dynamique industrielle en France et en Europe

Face à ces défis, la filière du recyclage des métaux critiques en France et en Europe se structure et se développe. De nombreux partenariats entre industriels, start-ups, et organismes de recherche voient le jour pour mettre en place des usines de recyclage et innover dans les procédés.

Les start-ups françaises jouent également un rôle crucial dans cette filière en plein essor.

En conclusion, le recyclage des métaux critiques est un enjeu majeur pour la transition énergétique. La filière doit relever de nombreux défis techniques et économiques, mais les initiatives et les partenariats en France et en Europe montrent une volonté forte de s’implanter durablement sur ce marché stratégique.