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Comment sont réalisées les études Indexpresse ? C’est ce que nous avons demandé cette semaine à Nadine Bruel, responsable de la rédaction chez IndexPresse.

 

Nadine BruelNadine Bruel, responsable de la rédaction, pilote le pôle Business Études Indexpresse.
nadine.bruel@indexpresse.fr

 

Comment choisissez-vous les sujets traités dans les études Indexpresse ?

Les sujets sont proposés par les membres de l’équipe et débattus lors de conférences de rédaction. Nous en discutons ensemble pour en valider l’intérêt et la pertinence par rapport à notre charte éditoriale. Les sujets sont repérés grâce à une veille permanente réalisée à partir des revues analysées dans la base de données Delphes* et via d’autres sources d’information externes.

Quel est ton rôle au sein de la rédaction ?

Lors des conférences de rédaction, mon rôle est d’accompagner la réflexion pour déterminer si les sujets proposés sont les bons, s’il faut les affiner ou les élargir, et surtout en bout de course s’il faut valider ou non le choix d’un sujet. Je valide également à quel moment il est opportun de traiter un sujet. Dans le processus de création des Études, je coordonne le travail de chacun et je veille à garantir la ligne éditoriale de la collection.

Comment définirais-tu la ligne éditoriale ?

Nous travaillons sur l’économie réelle, c’est-à-dire sur les marchés, les secteurs et les entreprises en France. Notre charte éditoriale est basée sur trois axes :
Les marchés porteurs, qui fonctionnent bien depuis quelques temps et qui offrent toujours des opportunités, comme par exemple le marché des cosmétiques bio et naturels.
Les marchés émergents, nouveaux, pour lesquels nous sentons un potentiel de développement intéressant. Nous étudions ces marchés pour vérifier si leur potentiel est bien réel et dans quelle mesure ils vont pouvoir s’épanouir. Dans cette catégorie nous pouvons trouver l’étude sur les Fintech ou celle sur les Nouvelles mobilités urbaines.
Les marchés en mutation. Ce sont des marchés classiques, traditionnels, qui connaissent une vraie transformation en raison de facteurs externes tels que l’ubérisation, la protection de l’environnement ou l’incursion des nouvelles technologies. Il s’agit par exemple du marché du luxe qui est complètement bouleversé par le digital.
Notre politique n’est pas de traiter toutes les grandes catégories sectorielles comme d’autres peuvent le faire, mais d’aller chercher des problématiques transverses appliquées à un secteur d’activité.

Quelles sont vos sources d’information ?

L’équipe s’appuie sur les revues professionnelles et sectorielles analysées au quotidien dans Delphes*. Nous les considérons comme des sources « premium ». Elles ne sont souvent pas disponibles ailleurs, en tout cas pas sur le web. Chaque publication est reconnue pour sa pertinence dans son secteur et nous disposons de plusieurs sources sur un même secteur pour garantir la pluralité des sources. Par exemple, pour couvrir le secteur de l’hôtellerie, nous pouvons nous appuyer sur L’Écho touristique, L’Industrie hôtelière, La Gazette officielle du tourisme ou encore L’Hôtellerie.

Nous profitons aussi de l’antériorité de ces publications car nous les analysons depuis 1998. Cela nous permet d’avoir un recul intéressant pour analyser l’évolution des marchés. Nous les complétons avec d’autres sources externes plus généralistes mais tout aussi pertinentes comme Les Échos qui reste un titre de référence dans le secteur économique.

Enfin, nous avons  choisi d’enrichir nos sources avec des abonnements à des bases de données payantes pour renforcer notre connaissance des entreprises (et leurs résultats financiers). Nous utilisons par exemple des bases comme Kompass et Diane. Nous avons aussi souhaité développer nos données chiffrées avec la base Statista qui nous permet d’accéder à des informations sur le comportement des  consommateurs parfois moins présentes dans les articles de presse.

Que trouve-t-on dans les études Indexpresse ?

Nous nous basons sur notre ADN, c’est-à-dire la presse. Cela nous a poussé à créer des études dans lesquelles le rédactionnel a une part prédominante. Nous proposons dans nos études tout ce qui fait une étude de marché traditionnelle, notamment des graphiques et des données chiffrées fiables sur les forces en présence. Mais nous partons du principe que notre différence est d’aller plus loin dans l’analyse des marchés et d’offrir du contenu à forte valeur ajoutée. Nous proposons donc toujours un décryptage poussé des tendances, des stratégies des acteurs, des comportements de consommation, des perspectives d’évolution et de toutes les informations nécessaires aux personnes qui souhaitent développer un business dans les secteurs étudiés. Grâce aux sources issues de la presse, nous illustrons nos analyses avec des témoignages d’acteurs économiques et des cas concrets. Une bibliographie riche et variée ainsi qu’un lexique sont toujours proposés. Nos études se veulent suffisamment accessibles pour s’adapter à un large public, aussi bien les professionnels des secteurs étudiés que des néophytes.

Comment sont structurées les études Indexpresse ?

Nous structurons nos études en grandes parties, autour d’une problématique, un fil rouge. Il ne s’agit pas pour nous de faire un état exhaustif d’un secteur mais plutôt d’analyser les problématiques que nous avons identifiées comme majeures pour le marché en question. Toutes nos études contiennent en préambule une rubrique que nous avons appelée « Points clés et enjeux ». Il s’agit d’analyser les points essentiels de l’étude et d’apporter des conseils aux lecteurs.

Sous quelle forme se présentent vos Études ?

Nous avons adopté un format d’étude qui ressemble à un mook, dans une charte graphique particulièrement soignée. Nous avons choisi de réaliser un produit fini de haute qualité éditoriale. Pour cela nous avons renforcé nos compétences en la matière en nous appuyant sur des ressources externes, notamment une correctrice professionnelle qui travaille depuis de nombreuses années dans l’édition, ainsi qu’une maquettiste qui nous a aidé à formaliser la charte graphique. Nous veillons à produire de beaux produits finis, tant dans leur version numérique que papier.

 

 

* Delphes est la base de résumés d’articles de presse issus de revues professionnelles et sectorielles et de revues de presse économique généraliste produite par IndexPresse. En savoir plus sur Delphes

 

Avec des consommateurs de plus en plus pressés et susceptibles de manger à n’importe quelle heure, le snacking s’accroît sur tous ses circuits de distribution (grandes surfaces, chaînes de restauration rapide, enseignes dédiées, boulangeries sandwicheries, distribution automatique, etc.) et cherche à s’imposer définitivement dans la vie quotidienne des Français.

Émergence de nouveaux circuits et pratiques du snacking

Les opportunités se multiplient afin de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs, tant alimentaires que pratiques. Aussi, nous pouvons noter l’émergence de nouveaux circuits et pratiques dans le secteur :

  • Le développement d’une offre de snacking par les métiers de bouche jusqu’alors peu concernés par le snacking (boucherie, charcuterie, poissonnerie, primeur et fromagerie)
  • Le développement d’une offre de snacking haut de gamme par les épiceries fines
  • L’émergence de coffee trucks, liée à la progression de la consommation alimentaire matinale hors domicile
  • Le développement de la livraison à domicile, et donc le déploiement d’une stratégie marketing digitale par les acteurs du snacking pour être présents sur plusieurs canaux et toucher davantage les consommateurs.

ZOOM. Zones de flux : des territoires à conquérir pour le snacking

Les établissements spécialisés accentuent également leur présence dans les lieux de passage où la demande est forte, pour profiter du trafic et capter davantage de clientèle :
– Les gares, qui deviennent de vrais espaces de vie
– Les centre-villes, où les grands magasins cherchent à s’installer pour conquérir une clientèle urbaine qui ne souhaite plus aller en périphérie pour faire ses courses
– Les aires d’autoroutes, qui étoffent leur offre pour profiter un maximum du consommateur à chaque arrêt
– Les aéroports, en proie à l’augmentation du nombre de touristes à travers le monde
– Les stations de métro et les lieux de loisirs et de vacances, également soumis aux nouvelles attentes du public.

snacking_lieux_passage

Des zones particulièrement rentables

L’investissement de ces zones de flux peut s’avérer très rentable : Sites Commerciaux révèle qu’une implantation de restauration à emporter dans un lieu de passage peut générer jusqu’à 30 000 € de recettes par mètre carré, soit trois fois plus que dans une galerie marchande classique. Les chiffres peuvent même être bien supérieurs en cas de succès. Ainsi, sur 40 m², le magasin Paul de la gare de Lyon Part-Dieu réalise un chiffre d’affaires de 6,5 millions d’euros, soit 162 500 € par mètre carré.

Un levier de développement pertinent

L’implantation dans les zones de flux est également un levier intéressant à actionner quand une enseigne ambitionne d’accroître son développement. En voici quelques exemples :

  • Pour atteindre son objectif de 500 unités en France en 2025, le fast-food KFC, qui compte 225 restaurants en 2018, a prévu d’investir les aires d’autoroutes. Il pourrait aussi s’inspirer du succès de son établissement de La Défense, ouvert fin 2016 dans le quartier des affaires parisien, et «qui est déjà l’un des plus gros KFC du monde en termes de chiffre d’affaires», dévoile Frédéric Levacher, directeur général France du groupe. Dans tous les cas, l’objectif est d’aller vers le client et d’être «davantage présent dans les lieux de consommation plébiscités par les Français», que ce soit «les villes moyennes, les centre-villes, les centres commerciaux, et demain les gares et les aéroports».
  • Pour gagner sa place auprès des Français, le fast-food Five Guys, présent sur le territoire depuis 2016, s’est déjà installé dans les gares de Lille et de Paris-Nord. Ses restaurants d’Aix-en-Provence et Nancy sont également situés à quelques rues du centre ferroviaire principal de la ville, démontrant ainsi l’enjeu très stratégique de ces lieux de passage.
  • Le plan de développement de l’enseigne française de spécialités américaines Factory& Co passe aussi par un déploiement plus important dans les zones de flux. En juin 2017, à la gare de l’Est de Paris, la société a même inauguré un nouveau format spécialement créé pour ces lieux, Factory & Co Travel. Les premiers résultats ont été très prometteurs et quatre autres établissements similaires étaient ensuite prévus dans les gares de Paris-Nord, Bordeaux, Lille et du Mans.

À l’heure où les lieux de passage se transforment, les gares deviennent des espaces de vie, les aires d’autoroutes deviennent de petits «centres commerciaux», les acteurs du snacking ont tout intérêt à investir rapidement ces zones de passage. Le public, de plus en plus nombreux, est à la recherche de noms et d’enseignes familières afin de se restaurer, et le développement dans ces lieux peut participer à assurer sa fidélisation.

Plus de la moitié des objets connectés vendus en France concernent le même secteur : la maison. Les prévisions sont unanimement optimistes pour les années à venir et le marché de la maison connectée semble désormais prêt à exploser. Industriels, start-up, artisans, assureurs et acteurs de l’immobilier se positionnent tous sur ce secteur et participent à sa progression en multipliant les innovations. Malgré ses promesses et une conjoncture sociétale qui semble très favorable dans une première approche, le marché ne réussira pas à exploiter son plein potentiel tant que plusieurs conditions préalables ne seront pas résolues.

Démocratiser le marché de la maison connectée : le rôle-clé des prescripteurs

L’offre des distributeurs reste encore trop peu développée. En effet, les consommateurs doivent passer directement par des entreprises spécialisées s’ils veulent accéder à l’ensemble des services disponibles. Les enseignes de bricolage, d’habitat, de jardinage ou même les grandes surfaces ont tout intérêt à étoffer leur offre et à mettre davantage en avant les produits. Elles démontreront ainsi qu’elles prennent en considération ce nouveau secteur et qu’elles en comprennent les enjeux. D’autres acteurs, comme les assureurs ou les artisans, doivent réfléchir de la même manière car leurs domaines d’activité sont également concernés. À eux de prouver qu’ils savent s’adapter aux attentes des consommateurs et proposer des services adéquats.

consommateurs maison connectée

Traitement IndexPresse. Source : Cabinet Context, 2016

 

Considérer les freins et les opportunités technologiques

Selon Le Moniteur, « les systèmes fermés et propriétaires constituent les principaux freins à la diffusion des objets connectés ». Afin d’aboutir à une smart home globalisée qui offre le maximum de services possibles, tous les objets ainsi que le bâtiment lui-même devraient être compatibles et fonctionner via les mêmes protocoles. Cela suppose que les différents appareils soient interconnec­tés et puissent tous communiquer entre eux. Or, les standards et protocoles actuels utilisés par les fabricants sont variés, ce qui constitue un frein majeur à l’explosion du logement intelligent. Les industriels ont plusieurs solutions à leur disposition pour répondre à cette contrainte :

  • Définir des protocoles ou standards de communication universels, puis concevoir les produits par rapport à ceux-ci.
  • Concevoir en interne leur propre standard de communication et des outils fermés et propriétaires pour pousser les usagers à n’acheter que des produits dépendants de ce standard.
  • Créer des passerelles de communication entre les différents standards et protocoles, permettant ainsi la compatibilité entre des appareils qui ne l’étaient pas à l’origine.

Les partenariats que passent les entreprises entre elles, la naissance de standards de communication universels et les alliances rassemblant plusieurs groupes sont autant d’avancées sur ce point crucial.

Une autre condition du déploiement de la maison connectée concerne la sécurité des systèmes : sécurité informatique des appareils, mais également sécurité des données récoltées. Les risques de piratage de ces nouveaux produits demeurent conséquents et méritent une attention toute particulière. En parallèle, les consommateurs redoutent que les données recueillies par les objets soient réutilisées à des fins commerciales. De meilleures garanties de la part des fabricants et des industriels s’avèrent nécessaires pour gagner la confiance des citoyens.

Enfin, les progrès de l’intelligence artificielle (IA) aideront la maison connectée à franchir un cap. En effet, c’est elle qui permet l’évolution de la simple domotique à un habitat entièrement intelligent.

Définir de nouveaux modèles économiques

Pour Stéphanie Algré, directrice France de l’institut Context, “les distributeurs qui sauront offrir du service et aller au-delà de la fourniture du produit seront les grands gagnants de demain”.  Il ne s’agit plus seulement de vendre un produit fini mais de proposer au client une gamme de services. Pour les sociétés concernées, l’évolution vers une offre de services multiplie les possibilités de connexion entre les différents produits et oriente le marché vers une maison connectée gérée par un seul système, et non plus une accumulation d’objets indépendants les uns des autres.
Cette évolution est rendue presque obligatoire par le progrès des technologies. Le cabinet Exton Consulting a édité en 2016 un livre blanc de la maison connectée. Il y explique que les équipements traditionnels de l’électroménager ou du chauffage vont peu à peu intégrer directement les fonctionnalités connectées. Les objets intelligents deviendront la norme, ce qui obligera les acteurs du secteur à trouver d’autres pistes pour se démarquer et convaincre le consommateur de faire appel à eux : le déploiement de services est une solution à cette évolution.

 

 

« Maison connectée : un marché adapté aux évolutions sociétales prêt à prendre son envol ». Une étude rédigée par Samuel Arnaud, en collaboration avec Cécile Raphanel

 

 

Dans le marché global des cosmétiques en recul, les catégories du bio et du naturel disposent d’un potentiel de développement prometteur. Pour les acteurs, l’enjeu est de rassurer et de convaincre le consommateur en lui apportant des réponses adéquates en matière de prix, de sécurité, d’efficacité et de lieux d’achat. Qui sont les consommateurs des produits de la cosmétique bio ? Quelles sont leurs attentes ? Pourquoi sont-ils passés au bio ?

Se rassurer, donner du sens à ses achats

Pour mieux comprendre les profils des acheteurs de produits cosmétiques bio, l’enquête de l’association française de la cosmétique bio Cosmebio et Organics Cluster Rhône-Alpes réalisée en 2016 nous éclaire. Si les profils des consommateurs sont protéiformes en termes d’âge et de catégories sociales, ils se rejoignent sur un point : ils cherchent des produits sûrs et sains. Après les militants du bio, les accros de la beauté et les seniors sont les principaux acheteurs.

consommateurs bio

Selon une autre étude,  menée en Europe par Mintel, seulement 30 % des Français ont confiance dans l’industrie de la beauté. Les scandales médiatiques sur les substances potentiellement toxiques présentes dans les cosmétiques conventionnels ont rendu les consommateurs méfiants. Ils ont besoin de confiance et de réassurance. Aussi, 60 %  des Français sont plus enclins à croire une entreprise si elle fabrique ses produits dans le pays où ils habitent et 61 % font confiance aux entreprises qui utilisent des ingrédients naturels.

Le prix : premier frein et principal levier pour l’achat de cosmétique bio

37 % des consommateurs considèrent le prix comme le premier frein à l’augmentation de leurs achats de cosmétiques bio. Cette raison devance assez largement les expériences négatives ou les manques d’efficacité constatés.

achats cosmetiques bio

Traitement IndexPresse. Source : Organics Cluster / Cosmebio

En outre, parmi les critères qui pourraient inciter les consommateurs à acheter davantage de cosmétiques et de produits d’hygiène bio, le prix arrive également en tête (33 %), la garantie de naturalité des produits et leur efficacité sont souvent évoqués, avec respectivement 26 % et 11 % de taux de réponse. Ils devancent largement : une meilleure connaissance des marques (8 %) ; davantage d’informations sur les produits (9 %) ; une plus grande disponibilité en magasin (8 %) ; ou encore l’attractivité des packagings (1 %).

Passer à la cosmétique bio : changer de style de vie et se nourrir bio

Le passage au bio implique un changement de vie pour 85 % des acheteurs de cosmétique bio :
– 71 % font plus attention à leur mode de consommation (gaspillage alimentaire, consommer moins mais mieux, gestion des déchets, covoiturage…).
– 45 % sont plus attentifs à leur santé. Ils prennent soin de leur corps, font des cures “détox”, commencent ou intensifient une activité physique, etc.
La majorité pratique une activité de plein air ou sportive et montre un intérêt affirmé pour la cuisine et la recherche de produits alimentaires de qualité.
– 54 % consacrent du temps à des exercices de bien-être
– 61 % déclarent aller dans des espaces de relaxation, de soin et de bien-être
– 86 % font attention à leur forme physique
Fait notable, 85 %  des acheteurs de cosmétiques bio ont également acheté au moins une fois un produit alimentaire bio au cours des douze derniers mois. En effet, l’acheteur de cosmétiques bio est d’abord un acheteur d’aliments bio.

raisons du passage aux produits bio

Traitement IndexPresse. Source : Organics Cluster / Cosmebio

Trois cibles à fort potentiel

Certains profils, considérés comme des cibles à fort potentiel, méritent particulièrement d’être considérés par les intervenants du secteur.
–  Les quinquados (femmes de 50-64 ans).
Elles ont un budget moyen annuel d’achat dans la catégorie de l’hygiène-beauté supérieur à la moyenne de la population féminine (291,90 euros contre 262,30 euros). Elles achètent plus souvent. Elles constituent l’une des classes d’âge les plus importantes de la population française. En rupture avec les anciens codes liés à leur catégorie, elles se sentent plus jeunes et sont attentives à leur présentation extérieure. Elles sont très réceptives aux produits naturels.
Les muppies (femmes de 20-35 ans, urbaines, actives et hyperconnectées).
Ce sont à la fois des “beauty natives” et des “beauty addicts” : elles sont nées dans une culture beauté forte, ont été initiées très jeunes par leurs mères, et ont une attirance certaine pour le luxe. Elles sont concernées par leur équilibre personnel, et aiment les marques naturelles, éthiques et responsables. Mais elles sont aussi très concernées par l’humain et l’avenir de la planète, et savent déjouer les discours marketing et le green-washing.
Le millenial masculin (hommes de 18-24 ans et de 25-34 ans)
Cette typologie correspond à des modes de vie et des aspirations différentes. Selon le département Tendances et prospective d’Ipsos Public Affairs, le millenial masculin est ambitieux et travailleur, mais aussi hédoniste et individualiste. Le plus important pour lui est de se faire plaisir, et ce plaisir passe avant le souci des autres. Pour lui, l’image de soi et l’image que l’on renvoie aux autres est très importante. Consommer des produits bio et naturels est une évidence. Il veut des choses vraies, authentiques et traçables, une consommation plus transparente. N’oublions pas aussi que le millenial masculin est ultra-connecté (il participe à des forums, a recours à des tutoriels), et qu’il est souvent un « early adopter », c’est-à-dire qu’il aime avoir accès aux dernières innovations technologiques avant les autres.

Mutation de la consommation

Les volumes d’achat de produits du quotidien continuent de baisser significativement en 2017. Le phénomène, observé déjà depuis deux ans, montre toutefois que la dépense moyenne monte. C’est donc que les consommateurs achètent moins mais différemment. Le cabinet Kantar précise les grandes tendances de consommation actuelles :

  • La primauté de l’usage à la possession
  • L’intégration du lien entre la consommation et la santé
  • La progression de la conscience environnementale

Repères
Avec 480 millions de chiffre d’affaires, le marché des cosmétiques bio et naturels demeure un segment de niche dont le potentiel de développement très prometteur est porté par le désir des Français de mieux consommer.

marché des cosmétiques bio prévisions

Les études sectorielles et économiques sont d’une grande aide pour la prise de décision en entreprise. Améliorer ses résultats, investir, développer de nouvelles activités… Pour gérer l’entreprise, vos dirigeants et consultants sont confrontés au quotidien à des choix stratégiques, tactiques et opérationnels. Et ils doivent en assumer les risques dans un environnement économique en mutation permanente, où l’enjeu est de s’adapter et d’anticiper. Leurs décisions engagent l’entreprise sur le long terme, et bien souvent des investissements importants.

Le rôle fondamental de l’information dans la prise de décision

En entreprise, la place centrale de l’information  dans le processus de décision n’est plus à démontrer. Identifier la dynamique des marchés, cerner les tendances émergentes, repérer les stratégies innovantes, décrypter le positionnement concurrentiel des forces en présence, déceler les comportements des clients ou encore détecter les points de vigilance… Les besoins en information sont nombreux en ce qui concerne la surveillance du marché et de l’environnement concurrentiel de l’entreprise. Dans cette démarche stratégique, disposer d’une information pertinente répond à des exigences essentielles : réduire l’incertitude, pouvoir choisir, prendre des décisions et agir dans la bonne direction, et au bon moment.

Comment proposer des informations fiables à ses collaborateurs ?

Comment s’organise la collecte de l’information en entreprise ? Où et comment s’informer ? De quelles informations faut-il disposer ? A quel coût peut-on se procurer de l’information ? Que l’on soit une PME ou grande entreprise, les moyens (humains et financiers) vont nécessairement varier. Mais les difficultés rencontrées par les chargés de veille économique sont souvent les mêmes : prioriser la sélection des sources et démontrer l’intérêt des informations qu’elles achètent. L’enjeu est clair : avoir la confiance de ses collaborateurs.
L’information et les données chiffrées n’ont jamais été aussi accessibles en apparence. Oui mais pourtant, la réalité est bien différente… La surabondance de l’information a modifié l’enjeu même de la recherche d’informations : le défi n’est plus de chercher de l’information, mais de la trier, d’identifier les bonnes sources et de juger de leur fiabilité et de leur fraîcheur. La crainte étant de passer à côté de l’information pertinente. Mettre à disposition de ses collaborateurs et de sa direction des informations à visée stratégique engage donc une grande responsabilité !
Dans ce contexte, la sous-traitance à des experts de l’information économique apporte un gage de fiabilité aux entreprises. Les prestataires du marché sont garants d’une information fiable et objective. En effet leurs préoccupations quotidiennes résident dans le repérage, la collecte et l’analyse de sources utiles aux entreprises pour être à la pointe de l’information économique, tout en veillant à exclure les données obsolètes ou partielles.

Pourquoi intégrer des études sectorielles et économiques dans sa veille économique ?

Dans une démarche de veille économique, l’externalisation de tout ou partie des processus de veille offre des avantages en termes de coût, de temps et d’expertise. Conçues à partir des méthodes de travail éprouvées, les études sectorielles et économiques sont des outils créés pour éclairer les dirigeants de manière optimale et les aider à comprendre rapidement les enjeux.  Ainsi, quand une entreprise fait appel à un prestataire d’études, elle dispose d’une expertise qui englobe plusieurs aspects :

1. Une expertise liée au sourcing. Celui-ci est optimisé par le travail de veille quotidienne et par l’abonnement à des sources et bases de données professionnelles auxquelles les entreprises n’ont souvent pas accès. Grâce à la variété des secteurs suivis, les prestataires d’études disposent d’informations identifiées pour leur intérêt stratégique, évitant ainsi aux entreprises de se noyer dans une information brute surabondante.

2. Une expertise liée à l’analyse de ces sources.  Les études sont élaborées par des prestataires pour les décisionnaires, et sont structurées afin mettre en perspective les informations essentielles. Les experts chargés d’études capitalisent sur leur expérience et leur connaissance des marchés et des secteurs économiques.

3. Un regard objectif.  Les études fournissent des informations argumentées pour étayer la réflexion et permettent aux dirigeants d’aller au bout de la réflexion en s’appuyant sur des informations tangibles. Elles évincent aussi les idées reçues qui peuvent nuire à la réflexion…

Et bien entendu, nous savons tous que la collecte et l’analyse d’informations sont toujours très chronophages !  L’externalisation permet aux collaborateurs de ne pas perdre du temps et de se focaliser pleinement sur d’autres tâches. Et par la même de maîtriser les coûts.

Et vous, comment procédez-vous pour aider vos dirigeants dans leurs décisions stratégiques ?