L’État français et l’Union européenne soutiennent le secteur

le marché des algues en france

La puissance publique intervient afin de faciliter le développement de l’activité et l’émergence de nouveaux acteurs sur le marché des algues en France.

  • Le gouvernement français a dédié 1,2 milliard d’euros à l’agriculture dans son plan France Relance en 2020.
  • Dans son programme France 2030, 2,3 milliards d’euros sont consacrés à l’agriculture, en mettant l’accent sur l’innovation numérique et biotechnologique.
  • L’Union européenne a lancé une initiative fin 2022 visant à mieux coordonner les projets dans le domaine des algues. Elle liste 23 points répartis en quatre domaines : améliorer la gouvernance et la législation, faciliter l’activité des entreprises, accroître les efforts de recherche et mieux sensibiliser le grand public.
  • L’UE a financé le secteur des algues à hauteur de 234 millions d’euros entre 2013 et 2020, dans le cadre de son programme Horizon 2020. En ajoutant les financements des fonds régionaux, l’enveloppe totale s’est élevée à 264 millions d’euros.
  • L’UE a également lancé, début 2022 la plateforme EU4Algae, souhaitant promouvoir la collaboration entre différentes parties prenantes (entreprises, associations…) pour mener des projets industriels ou de recherche sur les algues. L’activité de la plateforme devrait s’arrêter fin 2025.
  • La stratégie Farm to Fork (De la fourche à la fourchette), initiée en 2022 par la Commission européenne, valorise les algues comme source d’alimentation alternative et durable pour le continent. Plusieurs directives et axes stratégiques (pour la réduction de la dépendance au soja, pour la gestion des ressources marines, etc.) viennent soutenir le développement de la production d’algues.
  • Mis en place à partir de 2020, le Blue Cloud vise à rassembler le plus grand nombre de données en open source sur l’environnement marin et les ressources halieutiques. Coordonné par l’UE, le programme fait intervenir de nombreux acteurs tels que l’Ifremer, le Cnes ou encore Météo-France. Ces données peuvent faciliter le développement de nouvelles solutions relatives aux algues.

Une volonté d’aller plus loin : ouverture de l’appel à projets « Diversification des sources de protéines »

Dans le cadre de France 2030, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, annoncent avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement en charge de France 2030, les premiers lauréats de l’appel à projets « Protéines de légumineuses » et l’ouverture de la seconde vague.

À cette occasion, un second dispositif est ouvert afin de permettre le développement d’une offre compétitive de protéines et de diversifier les sources de protéines pour l’alimentation humaine et animale. 

Doté de 25 millions d’euros, le nouvel appel à projets « Diversification des sources de protéines » ouvre le 2 novembre 2022 et vise à transformer des potentialités en projets concrets, en levant plusieurs verrous liés aux technologies de production, à l’impact environnemental ou sanitaire de celle-ci, ainsi qu’en améliorant pour les consommateurs les qualités des produits développés (visuelles, gustatives, olfactives, praticité d’usage …).

Il vise à mobiliser les potentialités de la France en matière de protéines innovantes issues de nouvelles sources telles que les micro-algues, les insectes ou celles issues de biotechnologies dans le cadre d’approches de type « économie circulaire ».

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